Il arrive parfois que tout ne se passe pas comme prévu, les aléas font partie de la vie et il faut bien faire avec. Plusieurs stratégies peuvent être mises en place afin de contourner un problème que l’on n’aurait pas vu arriver. Parmi celles-ci, on peut évoquer le fond d’urgence.
Fond d’urgence : de quoi parle-t-on ?
Un fond d’urgence n’est autre qu’une somme d’argent que l’on épargne spécialement dans le but de gérer les imprévus. Il s’agit donc d’arriver à mettre de côté un certain montant, que vous aurez préalablement défini, qui reste disponible en cas de pépin.
Ainsi, pour démarrer, il vous faudra économiser chaque mois une certaine somme d’argent, spécialement prévue pour contrer les mauvais jours. Ceci qu’il s’agisse d’une panne de voiture avec de gros frais de réparations à la clé, ou d’une hospitalisation imprévue sans avoir de mutuelle, ou de tout autre événement indésirable. Une fois le montant atteint, vous pourrez arrêter ce versement et économiser ou dépenser à votre guise l’argent que vous épargniez spécialement pour constituer votre fond d’urgence.
Combien faut-il prévoir ?
La somme que vous allez mettre de côté est à définir par vous-même. Cependant, il est possible de déterminer un ordre de grandeur. Dans l’absolu il est intéressant de pouvoir couvrir au minimum le montant de vos impôts et d’y ajouter 1000 à 2000 euros environ.
En réalité, le calcul est assez simple : plus vous aurez réussi à mettre de côté pour une situation imprévue et mieux vous serez couverts. Ceci sans crainte de devoir effectuer un rachat de crédit par exemple si vous avez contracté des prêts ou êtes en interdit bancaire.
Sur quel compte réaliser le versement ?
Il est important de placer cet argent sur un compte spécifique et de ne pas le laisser sur votre compte courant. Préférez plutôt le livret A ou un CEL, des comptes non bloqués pour pouvoir retirer cet argent en cas de besoin tout en percevant vos intérêts.